la légende du liban ,son cedre ,Nouhad Haddad surnommé Fairouz ,est la vraie perle des mers comme son nom l'indique une voix toute de douceur une allure de fée.

La Fameuse Fayrouz


Fairuz: elle est la plus grande des divas de la chanson arabe d’aujourd’hui et elle a imposé la musique libanaise face aux mastodontes du Caire et aux jeunes surdoués du Maghreb. Hypersensible, secrète et opiniâtre, délicieuse pour ceux qui ont gagné sa confiance, elle traite sa célébrité avec dédain et refuse toute récupération politique ou mercantile. Fairuz, c’est le Liban; sa géographie, son histoire.
Enfant, elle passait ses vacances chez sa grand-mère, à Dibiyeh, un village chrétien de la montagne; quelques maisons de pierre granitique autour d’une église dont le carillon sonne les heures. Les Druzes musulmans habitaient celui d’à côté, mais ce n’était pas chacun chez soi car on allait constamment de l’un à l’autre pour la récolte des olives, le dur travail de terres escarpées, les deuils et les fêtes. Un paysage de Méditerranée à l’antique, idéal de beauté lumineuse et cependant austère et dur, avec la mer en contrebas. La grand-mère avait passé quelques années en Amérique, elle racontait le vaste monde à sa petite-fille, et cet enracinement des Libanais qui mettent tant de courage à émigrer et tant de persévérance à pratiquer la nostalgie du sol natal.
Durant le reste de l’année, c’était Beyrouth, la mosaïque de communautés différentes, bien plus nombreuses et enchevêtrées que le résumé d’une simple ligne de partage entre chrétiens et musulmans. Au quartier populaire d’Al-Basta, où se côtoyaient les Arabes maronites évangélisés par les apôtres, les chiites fuyant la misère pour tenter leur chance à la ville, les Arméniens rescapés des massacres ottomans, les familles sunnites patriarcales, toute une humanité solidaire à qui la France avait permis de se reconnaître en une nation. Le père, Wadi, travaillait comme typographe, et la mère, Lisa, élevait ses quatre enfants dans une atmosphère de modestie chaleureuse où l’on ne manquait de rien parce qu’on ne demandait pas grand-chose à l’existence, hormis la tendresse et la sagesse.

1 commentaire:

Jenny a dit…

very nice blog i like it :)